NAO 2017 : Dédain, mépris et austérité

La première réunion de NAO s’est tenue le 7 mars au matin. La direction, fidèle à elle-même, continue de nous imposer sa cure d’austérité en tentant de nous étouffer avec un nouveau gel des salaires pour la 6ème année consécutive.

Elle n’a vraiment honte de rien ! Après s’être octroyé des augmentations à deux chiffres, fruit de notre travail et des efforts qui nous ont été imposés, la direction ose annoncer 0 % d’augmentation générale dès la première réunion !

Cette dernière propose une enveloppe pour les augmentations individuelles de 1,7 %, comprenant les promotions, l’ancienneté et les Augmentations Individuelles de Performance (AIP). Autant dire : peu de différence avec l’année précédente.
Nous avons à faire à une direction complètement déconnectée des réalités, c’est à se demander s’ils connaissent le prix d’un pain au chocolat…
Comment peut-on avoir confiance en une direction qui ignore les réalités du quotidien de l’ensemble de ses salariés ?
Lors de la réunion, la CGT a demandé :
· Une augmentation générale des salaires à 5 %, équivalente à la perte du pouvoir d’achat depuis 2012 (Plan Transform) dont une valeur plancher à 127 euros bruts ;
· Une augmentation des IKV/IKS de 5 % avec le déplafonnement de 90 à 100 km ;
· Le paiement de la majoration pour les heures de nuit à partir de 21h ;
· L’équité des primes et indemnités entre tous les secteurs et toutes les catégories ;
· Une majoration de 50 % pour le samedi et de 100 % pour le dimanche ;
· L’égalité salariale entre les femmes et les hommes, à ancienneté égale et niveau d’emploi occupé équivalent ;
· La réintégration de l’ancienneté des cadres ;
· La réintégration de la prime d’ancienneté dans le salaire de base ;
· La ré-internalisation des activités sous-traitées ;
· La suppression de la proratisation des primes et indemnités en fonction du taux du temps de travail.
La CGT a demandé l’ouverture de négociations sur les 32 heures. En effet, avec l’attrition de 15000 emplois au sein de la compagnie, nous n’arrivons plus à traiter l’activité et à assurer la qualité de service qui s’impose pour nos passagers et usagers.
La CGT a demandé des embauches en CDI afin de pallier au sous-effectif chronique généré par les Plans de Départs Volontaires successifs.
La CGT a également demandé l’attribution de 15 points minimum lors du passage N3-N4 permettant de compenser la perte de rémunération liée à la cotisation AGIRC.
La colère des salariés a été plus que palpable et la mobilisation forte en ce 7 mars, mais elle devra l’être davantage pour ne pas nous contenter des miettes que nous laisse le Comex !
A l’issue de la réunion de négociations, l’intersyndicale a convenu de se réunir. Nous vous tiendrons informés de la suite.

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