Depuis l’élection du président Macron, nous assistons à la mise en place d’une série de réformes ultralibérales qui cassent tous nos conquis sociaux. Ces derniers ont pourtant permis de faire progresser notre société, d’élever les conditions de vie et de travail des salarié·e·s, de gagner l’allongement de l’espérance de vie, etc.
Pour la CGT, la page des ordonnances n’est pas tournée. La nouvelle réforme du droit du travail à travers toute une série de décrets en préparation est une transformation profonde des relations entre la·le salarié·e et l’employeur.
Les décrets ne sont pas encore publiés que le gouvernement lance une autre série de réformes sur la formation professionnelle, l’apprentissage et l’assurance chômage, avant de s’attaquer aux retraites…
Au fil de la publication des décrets d’application des ordonnances, la « loi travail » est une transformation profonde des relations entre la·le salarié·e et son employeur qui ne porte pas son nom.
Rien ne justifie toutes ces régressions sociales !
• Il est possible de réduire le temps de travail, d’augmenter les salaires et de renforcer les garanties collectives;
• il est possible de développer les services publics pour améliorer le quotidien des populations;
• il est possible de renforcer la protection sociale des populations par une reconquête de notre Sécurité sociale solidaire, universelle, à partir des richesses créées par notre travail.
Des luttes gagnantes ont déjà fait reculer les ordonnances et le gouvernement !
Celles menées par nos camarades dockers et routiers, qui par un accord syndicat-patronat-gouvernement sanctuarisent au niveau de la branche le travail de nuit, des dimanches et jours fériés ainsi que leurs majorations. Désormais, aucun accord d’entreprise ne pourra prévoir la diminution voire la disparition pure et simple de leur 13ème mois, ni de leurs primes !
Les salarié·e·s Air France, sous couvert d’un accord d’entreprise, sont-ils prêts à voir disparaître leur prime de fin d’année, leur PUA, leur prime d’ancienneté, la majoration des heures de nuit et dimanche ainsi que toutes leurs primes métiers ?
Curieusement, lorsqu’une «rumeur» vise à la fragilisation de nos facilités de transport et de nos GP, la direction se fend aussitôt d’un flash’actu pour tenter de déminer la situation. Le silence qu’elle observe autour des ordonnances Macron (voir nos tracts n°26-27-28-29…) et de l’utilisation qu’elle en ferait, n’est qu’un indicateur supplémentaire que les salarié·e·s Air France doivent prendre comme un aveu.