Aujourd’hui, si le/la salarié-e est amené-e à intervenir
au cours de sa période d’astreinte, il/elle a
droit à un repos intégral (donc de onze heures)
après cette intervention. Désormais, on pourra décompter
des onze heures le temps d’astreinte ayant
précédé l’intervention.
Trop fort !
Largement expliqué lors de l’épisode II, un
accord d’entreprise qui modifierait une ou plusieurs
dispositions de mon contrat de travail,
ou simplement l’application d’une nouvelle
disposition (mobilité par exemple), s’imposera
à tous les salarié-es concerné-es. En cas de
refus, aucun recours, juste le droit pour l’entreprise
de me licencier…
Depuis 2013, 4 réformes du code du travail ont été menées – loi dite « sécurisation
de l’emploi », loi Rebsamen, loi Macron, loi El Khomri – ayant toutes en commun
de faire reculer les droits des salarié-es : force est de constater qu’aucune
n’a inversé la courbe du chômage ! Au contraire, elles participent au rabotage et
au déchiquetage de la protection des salariés. À quand un véritable Code du Travail
de progrès social ?